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VOYAGE AU JAPON MAI 2014

VOYAGE AU JAPON MAI 2014
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17 juin 2014

Adresses à ne pas manquer au cours d'un voyage au Japon

Au cours de notre voyage, nous avons testé différents restaurants et dormi tantôt dans des hôtels, tantôt dans des ryokans (auberges traditionnelles).
Vous trouverez dans cette rubrique, les adresses que j'ai le plus appréciées et que je vous transmets, comme celles que je considère à ne pas rater :-)

Une fois sur place, ou même avant, il faut utiliser Google Map et entrer l'adresse pour localiser l'endroit. L'idéal est de faire un tour sur Trip Advisor pour voir les photos du lieu et ainsi le repérer plus facilement car malheureusement, il est très rare que le nom anglais soit indiqué sur la devanture...

Lorsque j'indique les horaires d'ouverture/ fermeture, sachez que la dernière commande se fait 1/2h avant l'heure de fermeture.

KYOTO

- restaurants :

Omen Pontocho (11h30/15h et 17h/22h) et Omen Ginkakuji et Omen Kodaiji.

Prix: 850 à 3000 yens.

3 adresses différentes pour ce restaurant familial où l'on mange les meilleurs Omen (chauds en bouillon ou froids en salade) de la ville. Ils peuvent être accompagnés de tempura de légumes de grande qualité.

Adresses :
Myoudai Omen Kodaiji : 358 Matsuyacho Higashiyamaku, Kyoto, Kyoto Prefecture 605-0826
Myoudai Omen Ginkakuji : Bus Pool South Ginkakuji Sakyoku, Kyoto, Kyoto Prefecture 606-8406
Myoudai Omen Pontocho : Nakagyoku Shijyodori Pontoccho Nishi, Kyoto, Kyoto Prefecture 604-8014

Gion Ranburu (17h30/23h30) :

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un excellent restaurant bien caché dans une petite ruelle typique du magnifique quartier de Gion. La cuisine y est raffinée et les produits travaillés sont de grande qualité. Bien entendu chaque plat est présenté comme un chef d'œuvre ! Un vrai banquet au rapport qualité prix très raisonnable. Mention spéciale pour le dessert qui était particulièrement goûteux pour ce pays ou le sucre n'est connu que sous la forme de haricots rouges :-) L'ambiance y est très calme.

Prix : 2 menus au choix, 1 à 5500 yens, l'autre à 7000 yens.

Adresse :
570-125 Gionmachi Minamigawa Higashiyama-ku

Goya, asian chample foods (11h30/16h et 17h30/23h, fermé le mercredi) :

Restaurant essentiellement végétarien où l'on mange des spécialités d'Okinawa. Une ambiance jeune, décontractée, une déco tendance bobo et des assiettes joliment garnies aux saveurs douces pour un prix très modique. Situé à 10 minutes du pavillon d'argent, c'est assurément l'endroit où aller déjeuner avant ou après cette visite.

Prix : 600/1200 yens

Adresse : 114-6 Nishida-cho, Jodo-ji, Sakyo-ku

Chi-Fa-Ja : (17h/22h)

Basé sur le principe du BBQ, vous faites cuire ce que vous commandez. La formule que vous choisissez vous permet de manger tout ce que vous souhaitez parmi une sélection plus ou moins longue selon un temps imparti soit 90 minutes. Il y a bien entendu de la viande, mais aussi des fruits de mer, des légumes cuisinés et des salades. C'est un moment convivial et c'est très bon.

Pour plus d'info : http://www.guide-restaurants-et-voyages-du-monde.com/restaurants.php?restaurant_id=434&nom=Chi%20Fa%20Ja&ville=Kyoto&pays=Japon

Prix : de 2000 à 3000 yens en fonction de la formule choisie.

Adresse : 45 Daikoku-machi, Sanjo Kawaramachi, Nakagyo (quartier de Pontocho)

- pour dormir :

Location '89euros la nuit) d'une adorable petite maison typiquement japonaise par AIr BnB, très bien située à côté des temples Kyomizu Dera et Kodai-Ji et à 10/15 minutes à pied de Gion. C'est une excellente adresse que je vous recommande chaudement :

Quaint Little Pad by Kiyomizu Gion      

 adresse : Kiyomizu 4 Chome, Higashiyama Ward.      

https://www.airbnb.fr/rooms/2406837?s=3gLV

TOKYO

- restaurants :

Sasanoyuki : (11h30/20h30, fermé le lundi)

Si vous aimez le tofu, c'est l'endroit où aller absolument. Et si vous n'aimez pas le tofu, c'est l'endroit où aller pour redecouvrir d'une autre façon ce met délicat. Il est servi de toutes les façons (mariné, nature, frit, soyeux) et même sucré pour le dessert sous forme de glace. Un délice pour les papilles et les yeux !

Prix : de 2000 à 4000 yens selon le menu.

Adresse : 2-15-10 Negishi, Taito-Ku (quartier de Ueno, à 5min de la station Shinsaibashi)

Marché d'Ameya Yokocho : (10h/20h)

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pour bien manger de tout. Nombreuses gargotes très fréquentées des Japonais où il fait bon s'attarder et s'attabler. C'est très plaisant et authentique.

Prix : pas cher !

Adresse :  à côté du parc Ueno, le marché longe la voie ferrée de la Yamanote Line (derrière Yodobashi Camera).

Shinjukukappo Nakajima ; (11h/14h)

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Voici une adresse étonnante. Ce restaurant étoilé au Michelin, sert tous les midis differents menus à base de sardines crues ou cuites, pour le prix d'un bento. Il est situé en sous sol, non loin de la gare de Shinjuku. C'est un vrai régal ! Si vous avez le choix, préférez le comptoir où vous pourrez admirer les chefs aux carrures de sportifs :-)

Prix : 800 yens

Adresse : 3-32-5 Shinjuku, Shinjuku

 Morimoto : (16h30/22h, fermé le dimanche et jours fériés)

Excellente Isakaya où vous mangerez toutes sortes de yakitori de volaille (mention spéciale au poulet/yuzu), fruits de mer, poisson, légumes. Rien à voir avec les yakitoris dégoulinants de sauce que l'on vous sert en France !  La meilleure place étant celle à gauche du comptoir (la nôtre), en face du BBQ et du chef qui vous répète autant de fois que nécessaire ce qu'il vous sert : vous pouvez facilement faire la correspondance avec le menu ... en français !

Prix : de 1500 à 3000 yens en fonction du menu

Adresse : 2-7-4 Dogenzaka, Shibuya-ku. Pas évident à trouver, cette Izakaya est dans un angle. Portes coulissantes devant lesquelles se trouve un rideau de cordelettes, tendance grises.

- Midori Shibuya : (11h/14h30 et 17h/21h)

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Pour manger d'excellents sushis aux saveurs inconnues chez nous : oursin, anguille, saint jacques.... Ce restaurant facile à trouver (au 4è étage EAST du centre commercial Mark City adossé à la station JR "Shibuya" )  est très, très populaire d'où une attente qui peut être longue. Armez vous de patience, vous ne le regretterez pas !

Prix : de 1500 à 2500 yens

Adresse : 1-12 Dogenzaka, Shibuya Mark City East 4F, Shibuya. (Sortie Hachiko).

- Harajuku Gyoza Lou :

Pour manger des gyozas frits ou bouillis accompagnés de salades. Très pratique, très rapide, très bon marché. Ce n'est pas mon meilleur souvenir de gyozas mais l'endroit est vraiment chouette (s'installer au comptoir, c'est une excellente distraction d'observer la décongélation et la cuisson des raviolis).

Prix : 290 yens les 6 gyozas

Adresse : 6-2-4 Jingumae, Shibuya

- Tonkatsu Maisen Aoyama Honten

Même si cette adresse est recommandée dans la plupart des guides et sites, je vous la déconseille vivement. Spécialités d'escalopes de porc panées (tokatsu). La panure est trop épaisse, comme c'est frit, c'est très écoeurant. Passez votre chemin !

Adresse : 4-8-5 Jingumae, Shibuya

KOYASAN

- restaurants :

Maruman : (8h/17h, fermé le mercredi)

Une très bonne adresse populaire où vous pourrez manger un excellent goma-tofu (tofu de sésame).

Prix : 300 à 800 yens

Adresse : 778 Koyasan, Koya-cho, Koya (sur la rue principale, Odawara. Presque au carrefour entre la route principale et la route qui va vers la gare de Koyasan. Reconnaissable à sa vitrine de présentation des plats)

- pour dormir :

et découvrir la vie d'un temple, les repas des moines et leurs pratiques religieuses, nous avons choisi de dormir au temple EKO-IN. Nous avons réservé une chambre sur jardin sans regret (surtout quand on a vu celles qui n'en disposait pas). N,hésitez pas à consulter le classeur avec toutes les informations pratiques fourni dans votre chambre. C'est dans ce précieux document que nous avons trouvé le service de massage dont nous avons profité.

Adresse : 497 Koyasan (sur la rue principale, Odawara).

Site Web : http://www.ekoin.jp/en/

TAKAYAMA

- restaurants :

Kitchen Hida : (11h30/15h30-17h/20h30, fermé le mercredi)

Pour se délecter du fameux boeuf de Hida (équivalent à celui de Kobé mais moins connu) et casser sa tirelire. C'est vraiment délicieux ce boeuf persillé qui fond dans la bouche ! La sauce est servie à part et heureusement car elle est vraiment superflue.

Prix : à partir de 7000 yens

Adresse : 1-66 Honmachi

- pour dormir et manger :

Un ryokan où il faut absolument dormir et surtout manger le soir car le dîner est FABULEUX, il s'agit de Yamakyu.

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Prix : 17 300 yens la nuit pour 2 incluant dîners et petits déjeuners.

Adresse : 58 Tenshojimachi

Oyado Koto No Yume :

La douceur du luxe japonais. L'occasion de porter un kimono et d'enfiler des tongues en bois, en plus de se prélasser dans un magnifique onsen.

Prix : 30 000 yens la nuit pour 2

Adresse : 6-11 Hanasato-machi (à deux pas de la gare)

 

 

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1 juin 2014

Magome et Tsumago

 

Dernière étape de notre voyage : nous prenons de la hauteur dans les Alpes et profitons de la montagne avant notre retour sur Tokyo. Le temps est mitigé à notre arrivée, le temps de s'installer dans notre ryokan et c'est le déluge. Le dîner est servi à 18h, nous profitons de notre immense chambre composée de deux pièces : une, destinée au salon et l,autre la chambre où les futons sont déjà installés.

Le lendemain, après une bonne nuit, bercés par la pluie, nous sommes partis sous un soleil radieux sur le sentier du Nakasendo reliant Magomé à Tsumago. Une randonnée de 15kms aller/retour dans la montagne, sur un chemin très bien aménagé et fort bien balisé. A l'origine, cette route reliait Tokyo à Kyoto et s'étendait sur 534kms. Aujourd'hui, c'est la seule portion qui reste.

De nombreuses cloches jalonnent le parcours, il faut les sonner pour éloigner les ours du parcours ! Ce que nous avons fait, évidemment ! C'était une belle et bonne randonnée qui nous a permis de visiter le petit village traditionnel de Tsumago.

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le Nakasendo

Sur le parcours

Tsumago

 

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1 juin 2014

Matsumoto

C'est de retour à Paris que je termine le blog. Quelques dernieres photos pour illustrer nos derniers jours sur l'archipel nippon.

Matsumoto : visite du château. Il est surnommé le " corbeau" en raison de sa couleur noire.

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26 mai 2014

Takayama 2 : on casse la tirelire

Impossible de quitter le Japon sans avoir expérimenté un ryokan "de luxe"... Nous avons choisi une chambre "supérieure", c'est-à-dire spacieuse (on mesure en nombre de tatamis) avec une salle d'eau et des WC séparés, ainsi qu'une petite véranda aménagée en salon. Les panneaux de la chambre sont richement décorés et un kimono en soie est suspendu à l'un des murs. Au centre de la chambre, est disposée l'habituelle table basse entourée de chaises basses dont l'assise est un coussin. Une fois installés, nous sommes allés choisir nos yukatas de soirée avec lesquels nous pouvons sortir ou plus simplement nous déplacer dans le ryokan. Ils sont agrémentés de motifs très fleuris pour les femmes et dotés d'une très large ceinture (obi) sur laquelle on fixe, dans le dos, un gros nœud dans les mêmes couleurs que le obi. Pour les hommes, les motifs sont graphiques et colorés. Un autre yukata est mis à disposition dans notre chambre, une sorte de "kimono-pyjama". Pour l'extérieur, des tongs traditionnelles de bois se trouvaient à l'entrée : il était possible de les porter au lieu d'utiliser nos chaussures. J'ai donc testé, le temps d'une soirée, ces sandales qui sont bien plus confortables qu'elles n'en ont l'air ! Le onsen est magnifique. Le bassin principal est grand, dans un beau carrelage rappelant la pierre, au milieu duquel trône un énorme pot en terre comportant un petit arbre. C'est très reposant. Le bassin extérieur est nettement plus petit mais construit en vraies pierres et entouré de fleurs naturelles : il est vraiment magnifique. J'ai tellement apprécié cet endroit que j'y suis allée deux fois : une fois le soir après dîner, et une fois le lendemain matin avant le petit déjeuner. Pour le dîner, nous avons à nouveau cassé la tirelire. La région de Takayama est réputée pour sa viande de bœuf (au même titre que Kobé). Une viande persillée de grande qualité : les bœufs sont élevés dans les montagnes de Hida, massés régulièrement, nourris d'herbe fraîche, écoutent de la musique classique, boivent de la bière et du saké. Il résulte de ce traitement une viande délicatement fondante, au prix prohibitif. Du coup, les restaurants vous proposent de moduler votre facture en composant votre steak en fonction du morceau, de son poids et de sa qualité gustative. Nous avons choisi deux morceaux différents, chacun du même poids, pour partager plus facilement. Nous avons arrosé ce dîner de deux verres de vin rouge et pris une petite salade en entrée. Nous nous sommes régalés : la qualité tant vantée de cette viande ne nous a pas déçus. Sinon, quelques mots sur la journée, quand même. Le matin, nous avons déambulé dans la ville, profité du petit marché local et fait quelques photos. L'après-midi, nous sommes allés visiter le village folklorique de Hida, sorte d'écomusée où sont présentées d'anciennes fermes illustrant les styles architecturaux traditionnels montagnards au Japon. C'était intéressant et, comme toujours, dans un beau paysage de forêt aménagée.

26 mai 2014

Takayama 2 : on casse la tirelire

Impossible de quitter le Japon sans avoir expérimenté un ryokan "de luxe"... Nous avons choisi une chambre "supérieure", c'est-à-dire spacieuse (on mesure en nombre de tatamis) avec une salle d'eau et des WC séparés, ainsi qu'une petite véranda aménagée en salon. Les panneaux de la chambre sont richement décorés et un kimono en soie est suspendu à l'un des murs.
Au centre de la chambre, est disposée l'habituelle table basse entourée de chaises basses dont l'assise est un coussin.
Une fois installés, nous sommes allés choisir nos yukatas de soirée avec lesquels nous pouvons sortir ou plus simplement nous déplacer dans le ryokan. Ils sont agrémentés de motifs très fleuris pour les femmes et dotés d'une très large ceinture (obi) sur laquelle on fixe, dans le dos, un gros nœud dans les mêmes couleurs que le obi. Pour les hommes, les motifs sont graphiques et colorés.
Un autre yukata est mis à disposition dans notre chambre, une sorte de "kimono-pyjama".
Pour l'extérieur, des tongs traditionnelles de bois se trouvaient à l'entrée : il était possible de les porter au lieu d'utiliser nos chaussures. J'ai donc testé, le temps d'une soirée, ces sandales qui sont bien plus confortables qu'elles n'en ont l'air !
Le onsen est magnifique. Le bassin principal est grand, dans un beau carrelage rappelant la pierre, au milieu duquel trône un énorme pot en terre comportant un petit arbre. C'est très reposant. Le bassin extérieur est nettement plus petit mais construit en vraies pierres et entouré de fleurs naturelles : il est vraiment magnifique. J'ai tellement apprécié cet endroit que j'y suis allée deux fois : une fois le soir après dîner, et une fois le lendemain matin avant le petit déjeuner.
Pour le dîner, nous avons à nouveau cassé la tirelire. La région de Takayama est réputée pour sa viande de bœuf (au même titre que Kobé). Une viande persillée de grande qualité : les bœufs sont élevés dans les montagnes de Hida, massés régulièrement, nourris d'herbe fraîche, écoutent de la musique classique, boivent de la bière et du saké. Il résulte de ce traitement une viande délicatement fondante, au prix prohibitif. Du coup, les restaurants vous proposent de moduler votre facture en composant votre steak en fonction du morceau, de son poids et de sa qualité gustative. Nous avons choisi deux morceaux différents, chacun du même poids, pour partager plus facilement. Nous avons arrosé ce dîner de deux verres de vin rouge et pris une petite salade en entrée. Nous nous sommes régalés : la qualité tant vantée de cette viande ne nous a pas déçus.
Sinon, quelques mots sur la journée, quand même. Le matin, nous avons déambulé dans la ville, profité du petit marché local et fait quelques photos. L'après-midi, nous sommes allés visiter le village folklorique de Hida, sorte d'écomusée où sont présentées d'anciennes fermes illustrant les styles architecturaux traditionnels montagnards au Japon. C'était intéressant et, comme toujours, dans un beau paysage de forêt aménagée.

 

 

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25 mai 2014

Takayama

Arrivés vendredi en milieu d'après-midi, nous avons laissé nos bagages au ryokan (auberge traditionnelle) pour faire la visite des sanctuaires et temples rassemblés en bordure de forêt, juste derrière notre hébergement. Cette ballade, très agréable, nous a permis de voir des temples de dimensions moins spectaculaires que ceux que nous avions vus auparavant mais très beaux et ornés de jardins croquignolets ("kawaï" en japonais).
À notre retour, nous avons découvert notre chambre. De style très sobre, elle était dotée d'un sol de tatamis en paille tressée, une table basse avec coussins autour, un placard dans lequel se trouvait nos yukatas (kimonos légers en coton), brosses à dents et serviettes de toilettes.
La chambre disposait en outre des WC, de la TV et d'un coffre fort pour déposer nos valeurs. Pour nous laver, on devait se rendre au Onsen à l'étage en dessous. Nous avions choisi, la formule demi-pension qui nous évitait de ressortir après le bain chaud. Finalement, ça ressemble au hammam : une fois que l'on s'est habitué à la température de l'eau, c'est un véritable espace de détente qui s'offre à nous. Donc nous avons pris le dîner sur place. C'était un vrai festin de rois : une multitude de plats, de saveurs, de textures et de couleurs. Un grand moment, comparable aux meilleurs repas des meilleurs tables d'hôtes.

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Rubrique "Le Japon, c'est coton"
Le Ryokan permet aux Japonais de renouer avec un mode de vie ancestral et raffiné que la vie moderne ne permet plus de suivre. Ils y retrouvent tous les codes et traditions auxquels ils sont attachés.
Pour un occidental, c'est un lieu idéal pour multiplier les boulettes :
- le rituel des chaussures : on quitte les siennes en pénétrant dans le vestibule pour chausser des savates généralement trop petites (au format local quoi) qui donnent une démarche assez peu gracieuse. Arrivée dans la chambre on quitte les savates pour marcher pieds nus sur les tatamis. Pour aller aux toilettes, on renfile les savates pour les quitter aussitôt arrivés afin de passer des sandales... qu'on n'oubliera pas de retirer avant de quitter la pièce, rechausser les savates que l'on laissera quelques pas plus loin avant de s'engager pieds nus sur les tatamis (chambre et salle à manger) ou dans le onsen. À la fin, on ne sait plus sur quel pied danser (ouaf, ouaf, ouaf)

- le rituel du yukata : il y a celui de nuit et celui du jour, celui des hommes (genre toile à matelas) et celui des femmes (plein de couleurs et de motifs floraux), une ceinture avec nœud derrière pour les hommes et devant pour les femmes, éventuellement une surveste plus courte s'il fait frisquet (en feutrine) et des espèces de chaussettes qui font comme des moufles pour les pieds. Si le nœud de la ceinture tient, que tu ne marches pas sur ton yukata et que tu n'as pas oublié d'enlever les sandales des toilettes avant de t'attabler, tu as l'air d'un seigneur samouraï. Sinon, c'est yukatastrophe (re-ouaf, ouaf, ouaf)

- le rituel du onsen : le délassement dans les sources d'eau chaude sanctionne la réussite à plusieurs tests de savoir-vivre. On y entre sans savates (j'espère que c'est clair une bonne fois pour toutes), on essaye de défaire le nœud de la ceinture du yukata sans s'étouffer, on laisse choir ledit yukata ainsi que ses sous-vêtements dans un panier. Nu, on s'engage dans la pièce du onsen proprement dite avec un petit carré en éponge qui à ce moment sert à conserver un peu d'intimité, mais ce n'est pas sa fonction première. On note que la température est brusquement devenue celle de la forêt tropicale ce qui prépare (un peu) à l'opération suivante qui consiste à délibérément s'ébouillanter en se déversant sur le corps trois ou quatre seaux d'eau à 60 degrés. On pénètre alors dans le bassin d'eau (toujours à 60 degrés) pour y rester quelques minutes seulement. Et c'est vrai qu'on se ramollit très vite alors. Il faut ensuite sortir pour débuter une toilette complète et énergique à l'aide du petit carré en éponge (qui n'est donc pas qu'un cache sexe) en s'asseyant sur un petit tabouret face à une pomme de douche. On frotte, on récure, on fait briller sans se ménager (savon et shampooing sont fournis). Puis on se rince sans omettre une once de savon. Attention, c'est très important car rien n'est plus déplacé que de se remettre ensuite à l'eau avec des restes de savon sur le corps. Autant ne pas se laver ! À nouveau dans le bassin, on se détend, dans un calme monacal. On peut parfois accéder à un second bassin qui se trouve en extérieur (il y a même des petits canards pour jouer !). Après, on se rince, on se sèche (on peut aussi se raser, se peser, se passer des crèmes...), on récupère son yukata, on refait un nœud de travers, on oublie à la sortie de récupérer ses savates, on rajuste plusieurs fois son yukata qui s'ouvre inopportunément en regagnant sa chambre. On n'est pas un seigneur samouraï, mais on s'en fiche. On est zen.

 

25 mai 2014

Hiroshima la douce

Après avoir quitté Miyajima en milieu d'après-midi, nous avons pris la direction d'Hiroshima distante de seulement 20 km. Nous y avons passé la soirée et la nuit. Cela nous a permis de faire une halte dans cette ville symbole tout en nous rapprochant de notre prochaine destination : la journée du lendemain étant essentiellement consacrée au voyage en train pour rejoindre les Alpes japonaises.
Nous avons pris possession de notre chambre au 19ème étage d'un building situé juste à côté de la gare pour prendre le Shinkansen le lendemain matin. C'était TOP CLASSE, la chambre était très spacieuse, avec une magnifique baie vitrée, un bureau, un fauteuil détente, des étagères, une salle de bain avec douche et baignoire. On avait un maxi lit avec plein d'oreillers très moelleux, un matelas très épais, des draps tout doux... Bref, une superbe chambre toutes options (même un système de son permettant d'écouter les musiques de nos téléphones).

Après avoir profité de ce confort, nous sommes sortis nous balader et chercher le restaurant qu'on avait repéré où la spécialité était... les huîtres ! Ce charmant petit restaurant se trouvait en bordure de rivière et bénéficiait d'une petite terrasse aménagée en extérieur, ce qui a été bien agréable d'en profiter vu les températures estivales dont nous bénéficions. On s'est à nouveau régalés avec des huîtres froides en entrée (en salade d'orange pour moi et accommodées d'une sauce aux algues pour Benoît). Ensuite, on a chacun pris un plat à base d'huîtres chaudes et on a craqué pour un verre de vin blanc. J'ai, en plus, craqué pour 3 tranches de baguette afin de saucer mon plat.
Une fois ce bon repas terminé et la nuit tombée, nous avons profité du climat pour faire une ballade digestive jusqu'au Dôme de la bombe atomique, monument juste au dessus duquel s'est abattue la bombe : on peut voir les restes du bâtiment et les décombres. Un peu plus loin, se trouve le monument pour la paix. D'une sculpture en forme d'arche, on voit en perspective une flamme et plus loin dans l'alignement, le Dôme. Ce mémorial s'insère dans un très beau parc qui respire la sérénité, tout comme le peu de ce que nous avons vu de la ville. Belle revanche sur l'Histoire !

Nous sommes ensuite rentrés tranquillement à l'hôtel en tramway.

 

 

23 mai 2014

Spécial Neveux

Un article qui n'en est pas un. Seulement quelques photos des trains que nous avons croisés depuis le début de notre voyage et que je souhaite montrer aux plus petits ! Des bisous.

23 mai 2014

L'île de beauté, 22 mai

Aujourd'hui, nous allons marcher... Enfin, monter ! Le parcours que nous avons choisi pour notre randonnée comporte de nombreux points de vue. L'ascension se fait globalement à l'ombre de la forêt ce qui nous protège du soleil de plomb. La brume de chaleur nous empêche malheureusement d'avoir des panoramas bien dégagés. Nous parvenons au sommet après avoir gravi plus de 2000 marches. Une fois en haut, nous montons sur la plateforme aménagée et profitons d'une vue à 360 degrés. Nous admirons la baie d'Hiroshima et toutes les petites îles avoisinantes. Nous voyons de nombreuses plages, des centaines de parcs à huîtres, un porte-container mais aucun plaisancier !
En descendant, nous traversons un temple orné de nombreuses statuettes de bouddhas aux expressions variées et plutôt avenantes !
Nous traversons un magnifique parc puis nous dirigeons vers le centre ville pour déjeuner. Il est 14h passées et c'est l'heure creuse pour les vendeurs d'huîtres ! Cela fait notre affaire : le premier stand que nous croisons propose une promotion : 3 huîtres grillés au BBQ pour 500 Yens au lieu de 2 pour 400 ! Et comme, on a certainement l'air fort sympathiques (et peut être aussi affamés), le chef grilleur ajoute 1 huître supplémentaire dans une coquille ! Ouhaaa, la belle affaire ! Du coup, et surtout parce qu'on est gourmands, on a repassé commande ! Nous avons continué notre route et mangé d'autres spécialités moins réjouissantes comme des espèces de beignets aux saveurs de fruits de mer, montés sur une brochette. Vraiment pas terrible. On a aussi goûté des petits gâteaux à l'érable fourrés de différentes garnitures : crème pâtissière, pâte de haricots rouges... En fait, c'est une génoise, avec un truc au milieu sans autre intérêt que celui de finir sur une note sucrée !
Nous sommes ensuite rentrés à l'hôtel récupérer nos bagages pour prendre le train et passer la nuit à Hiroshima.

 

23 mai 2014

L'île de beauté

Départ de bonne heure de Koyasan : il a plu toute la nuit et il continue de pleuvoir ce matin. Nous prenons notre petit déjeuner dans notre chambre à 7h30 : riz, soupe, prunes au vinaigre (ça réveille bien, ça !), salades d'algues, bref que des bonnes choses qu'on adore manger pour bien commencer la journée !
Nous faisons le chemin en sens inverse pour prendre le Shinkansen à Osaka, direction Miyajima. Au moment de récupérer nos bagages à la consigne automatique, petit moment de solitude... Impossible d'ouvrir la porte avec la clef : en fait, on a dépassé les 24h autorisées, il faut rajouter 600 Yens pour débloquer la consigne. Ouf, ça marche !
Nous filons faire la queue sur le quai car nous n'avons pas pu obtenir de sièges réservés : ils ont tous été vendus. Il faut donc se présenter à l'une des 3 voitures de tête, destinées aux voyageurs sans réservation ! Heureusement les Shinkansen sont spacieux, il y a 100 sièges par voiture. Nous prenons place pour un voyage de 342km en 91 minutes. Arrivés à Miyajima, nous changeons de train pour une ligne locale afin de rejoindre le port : notre hôtel, pas terrible mais bien placé, se trouve à 1 min de l'embarcadère.
Nous déposons nos bagages et prenons le bateau. Après 10min de traversée, nous profitons de la fin d'après midi pour nous promener sur la jetée, tremper nos pieds dans la mer de Seto et admirer le O-Torii. Ce grand portail vermillon est une image emblématique du Japon et le symbole le plus connu de Miyajima. Il marque l'entrée du sanctuaire. Nous en profitons également pour repérer la rando que nous allons faire le lendemain pour monter au sommet de l'île (550m).
Le temps est magnifique, la vue dégagée, nous patientons jusqu'au coucher du soleil pour profiter du Tori.
Nous partons ensuite à la recherche d'un restaurant pour dîner. En fait, les touristes de passage ont déserté l'île et la plupart de ceux qui dorment sur place profitent de la demi pension de leur ryokan (auberge traditionnelle) ou hôtel. Nous mangeons finalement dans le seul restaurant ouvert et qui par chance est une bonne adresse. C'est là que nous découvrons avec bonheur les huîtres, spécialité de Miyajima et Hiroshima, ainsi que le congre, une sorte d'anguille à la chair tendre et onctueuse. Ici, les huîtres se mangent cuites (chaudes ou froides). On est contents et ravis de les goûter en croquettes (hyper bon), pochées (moins convaincant), grillées au BBQ dans leur coquille (excellent). Nous sortons et allons voir le Tori de nuit illuminé et rentrons à l'hôtel par le ferry de 20h42.

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Rubrique "Le Japon, c'est coton"
Savez-vous parler le japenglish ? Indispensable ici ! Voilà deux astuces pour être compris de tous tout en respectant les règles élémentaires de politesse :
1. La langue japonaise roule les "R". Ainsi, aRigatō (meRci) se prononce aLigatō (meLci). Ok ?
2. L'addition au restaurant se demande en employant le terme "check", et non "bill" comme partout ailleurs dans le monde. Ok ?

Voilà, vous savez maintenant vous débrouiller en japenglish : vous ne risquez plus, à chaque fois que vous demandez l'addition (biLL) de vous voir servir... une bière (beeR) !

 

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