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VOYAGE AU JAPON MAI 2014
VOYAGE AU JAPON MAI 2014
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26 mai 2014

Takayama 2 : on casse la tirelire

Impossible de quitter le Japon sans avoir expérimenté un ryokan "de luxe"... Nous avons choisi une chambre "supérieure", c'est-à-dire spacieuse (on mesure en nombre de tatamis) avec une salle d'eau et des WC séparés, ainsi qu'une petite véranda aménagée en salon. Les panneaux de la chambre sont richement décorés et un kimono en soie est suspendu à l'un des murs. Au centre de la chambre, est disposée l'habituelle table basse entourée de chaises basses dont l'assise est un coussin. Une fois installés, nous sommes allés choisir nos yukatas de soirée avec lesquels nous pouvons sortir ou plus simplement nous déplacer dans le ryokan. Ils sont agrémentés de motifs très fleuris pour les femmes et dotés d'une très large ceinture (obi) sur laquelle on fixe, dans le dos, un gros nœud dans les mêmes couleurs que le obi. Pour les hommes, les motifs sont graphiques et colorés. Un autre yukata est mis à disposition dans notre chambre, une sorte de "kimono-pyjama". Pour l'extérieur, des tongs traditionnelles de bois se trouvaient à l'entrée : il était possible de les porter au lieu d'utiliser nos chaussures. J'ai donc testé, le temps d'une soirée, ces sandales qui sont bien plus confortables qu'elles n'en ont l'air ! Le onsen est magnifique. Le bassin principal est grand, dans un beau carrelage rappelant la pierre, au milieu duquel trône un énorme pot en terre comportant un petit arbre. C'est très reposant. Le bassin extérieur est nettement plus petit mais construit en vraies pierres et entouré de fleurs naturelles : il est vraiment magnifique. J'ai tellement apprécié cet endroit que j'y suis allée deux fois : une fois le soir après dîner, et une fois le lendemain matin avant le petit déjeuner. Pour le dîner, nous avons à nouveau cassé la tirelire. La région de Takayama est réputée pour sa viande de bœuf (au même titre que Kobé). Une viande persillée de grande qualité : les bœufs sont élevés dans les montagnes de Hida, massés régulièrement, nourris d'herbe fraîche, écoutent de la musique classique, boivent de la bière et du saké. Il résulte de ce traitement une viande délicatement fondante, au prix prohibitif. Du coup, les restaurants vous proposent de moduler votre facture en composant votre steak en fonction du morceau, de son poids et de sa qualité gustative. Nous avons choisi deux morceaux différents, chacun du même poids, pour partager plus facilement. Nous avons arrosé ce dîner de deux verres de vin rouge et pris une petite salade en entrée. Nous nous sommes régalés : la qualité tant vantée de cette viande ne nous a pas déçus. Sinon, quelques mots sur la journée, quand même. Le matin, nous avons déambulé dans la ville, profité du petit marché local et fait quelques photos. L'après-midi, nous sommes allés visiter le village folklorique de Hida, sorte d'écomusée où sont présentées d'anciennes fermes illustrant les styles architecturaux traditionnels montagnards au Japon. C'était intéressant et, comme toujours, dans un beau paysage de forêt aménagée.

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Commentaires
D
ohh vous etes tro bo les amigo à la mode japonaise!!!<br /> <br /> magnifiques photos<br /> <br /> je vs embrasse<br /> <br /> domi
Y
Le passage du "Kimono" au sac à dos est toujours stupéfiant, photographiquement parlant ^^ Les paysages sont toujours aussi apurés, et le rythme est sacrément reposant. La nourriture est présente mais çà semble frugal hein, boudiou le retour au steak frites devra se faire prudemment et la vie Parisienne devrait être plus..... mouvementée. Encore merci pour cette myriade de cartes postales ultra léchées qui nous ont données un aperçu assez serein de cette fourmilière. Allez, encore quelques chtit' photos de nos 2 tourtereaux avec sensu à la main agrémentées de commentaires enrichissants ? ^^ plein de gros bécots à vous 2 de nous 4
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